C’est Joséphine qui en 1799, mène les négociations financières pour l’achat de La Malmaison, une ancienne demeure seigneuriale, en attendant le retour de Napoléon d’Égypte. Aujourd'hui cette demeure par son environnement rupestre, son parc de 60 ha, à conserver son authenticité et pourrait être le pendant du Petit Trianon de Marie-Antoinette et nous plonge dans l'univers de la souveraine.
Jusqu’en 1802, la Malmaison est l’unique maison de campagne du couple Bonaparte. L’époque consulaire est pour le couple Bonaparte le temps du bonheur conjugal et d’une certaine insouciance. Si le Premier Consul y travaille aux grandes réformes qui font le lit de la France impériale , le jeune homme de seulement 25 ans, sait aussi jouir des bons moments, au cours d’une partie de ballon prisonnier, d’une pièce de théâtre familiale ou d’un déjeuner dans le parc. Cette joie de vivre deviendra plus contrainte par l’étiquette et les raideurs de la cour impériale et du pouvoir.
C’est avec l’éloignement de Napoléon, après sa répudiation, que Joséphine se réaproprie cette demeure, dont le décor se féminise et continu à s’enrichit des innombrables et coûteuses collections d’objets d’arts, de mobilier de l’Impératrice déchue. Le mobilier, le décor, la garde-robe de Joséphine et les objets du quotidiens nous font revivre le quotidien de Joséphine.
Sa richesse et son homogénéité fait de ce lieu, un endroit unique, qui révèle pleinement la personnalité complexe et ambigüe , de Joséphine, dont nous suivrons le parcours incroyable jusqu’à sa mort en mai 1814. Cet événement correspond aussi à la chute de l’Empereur en exil à l’Ile d’Elbe.
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