Très souvent les lieux de plaisirs se développent dans le giron du pouvoir politique, matérialisé par les demeures royales du Louvre et du Palais-Royal sous l'Ancien-régime. Tripots, théâtres et cafés du Palais-royal ont su satisfaire les plaisirs des parisiens du siècle des Lumières, ainsi que ceux des Inc'oyables et Me'veilleuses de Thermidor.
Cette promenade entre le 1er et le 2e arrondissement où se sont illustrées de nombreuses femmes : de la célèbre Montensier aux travailleuses anonymes du Palais-Royal et plus tard du non moins célèbre Chabanais. Des grandes figures du spectacle seront évoqués tels que Rossini et Offenbach, qui ont fait le bonheur de générations de parisiens.
À l'époque moderne, le centre de gravité des plaisirs parisiens s'est déplacé vers le nord et les Grands-Boulevards. Elégantes, jeunes Rastignac et amateurs de cocottes du 19e, se côtoient à l'Opéra Comique, aux Italiens ou encore aux Variétés, non loin des Grands-Boulevards. Plus discrètement dans ces rues étroites, à mi-chemin de ces deux pôles de la vie parisienne, la bourgeoisie de la 3e République, devient très assidue aux maisons-closes, telles que le Chabanais ou la Fleur-Blanche, jusqu'à leur suppression après la guerre.
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