L’Empereur Napoléon a voulu l’Arc de Triomphe, le roi Louis-Philippe l’a réalisé et la République l’a magnifié.
La fonction première de cet édifice militaire rendait tant homage aux soldats de l’An 2 (dont Louis-Philippe a été l’un des généraux) que les grognards du Petit Caporal après la victoire d’Austerlitz.
Les armées napoléoniennes ont compté 1 millions 60 000 conscrits, dont seulement 1 million de vétérans en réchappèrent sans gloire et souvent dans la misère et l’handicap.
Au temps de la paix, l’Union national se fait sous l’Arc de Triomphe, lors de la célébration des grands hommes, de l’Empereur à Hugo.
L’hommage militaire prendra un sens tout particulier le 11 novembre 1920, pour la Nation en deuil du million de ses enfants morts au champs d’honneur et dont plus de 3 500 d’entre eux resteront sans sépulture, tels des fantômes en errance.
La dimension patriotique, nationaliste et militaires célébrée depuis 1923, par le ravivage symbolique de la flamme du soldat inconnu, sans interruption, même pendant les heures noires de l’occupation nazie.
Les visiteurs les plus téméraires grimperont les 285 marches (alors que d’autres préfèreront l’ascenseur) pour bénéficier de la vue panoramique à 50 mètres de hauteur, afin d’admirer les 12 avenues rayonnantes de la place de l’Etoile et ses plus grands monuments, qui ont fait Paris.
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