Lʹ histoire du quartier né autour de l ancienne abbaye de Saint-Germain-des-Prés, dont il ne reste que lʹéglise en cours de restauration, vous sera rappelée : centre économique avec la foire du même nom, il devient dès la fin du XVII ème siècle, un foyer culturel avec les comédiens du Français ; plus tard, il attire philosophes et révolutionnaires qui se réunissent au Procope, 1er café parisien toujours en place dans la charmante Cour du Commerce Saint-André.
Après la seconde guerre mondiale, la jeunesse se retrouve dans les caves de Saint-Germain autour de la figure emblématique de Boris Vian : c'est le temps du Tabou, du Club Saint-Germain, de la Rose rouge, du bebop et du jazz dans ces lieux enfumés où se profile la silhouette de Juliette Greco.
Quelques traces aussi de Picasso dans ce quartier qu’il a aussi habité : la tête sculptée en hommage à Apollinaire, son domicile rue des Grands-Augustins.
Les Deux Magots, le Flore, Lipp : ici se retrouvent écrivains, acteurs, auteurs, philosophes, hommes politiques. L existentialisme autour de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir, au-delà du courant philosophique, devient alors une mode.
A deux pas, se réunit le Groupe de la rue Saint-Benoît autour de Marguerite Duras, période qu’elle évoque dans La douleur, adaptée au cinéma. Nous finirons par le musée Delacroix où le peintre a vécu les dernières années de sa vie et la place de l ʹOdéon pour y évoquer le théâtre et aussi le prix Médicis.
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