D'une église l'autre, les rues de la Nouvelles Athènes dessinent un paysage unique pour les arts et les idées. Au début du XIXe siècle, les muses du parnasse y ont semé les graines d'une nouvelle renaissance, toujours perceptible dans l'architecture de ce tout nouveau quartier de Paris. Nous détaillerons quelques-unes de ces plus belles réalisations et leurs ornements.
Ceux que nous appelons aujourd'hui les romantiques : Dumas, Sand, Hugo, Gautier, Vigny, Delacroix, Delphine Gay s'y trouveront à un moment ou à un autre, tôt ou tard, à proximité des théâtres et le regard tourné vers une Grèce en lutte pour sa liberté. Ils recrutaient, chantaient, peignaient, versifiaient, quêtaient en faveurs des grecs de Scio ou de Missolonghi. C'est ce mouvement qui a donné son nom au quartier par la voix du poète Dureau de la Malle.
Une nuée de guêpes à chignon haut et boucles à la grecque les suivaient, piaffant d'envie comme d'ambition à trouver le bon client.
Simples actrices ou grandes horizontales, ces autres muses anonymes, ces lorettes, n'ont gagné aucune bataille d'Hernani, mais un joli visage au pied de la statue de Gavarni et leurs maisons sont toujours là.
Nous terminerons par l'évocation de Théodore Ballu et de son chef d’œuvre devant l'église de la Trinité.
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