En 1624, Anne d'Autriche, épouse pieuse et délaissée de Louis XIII, pose la première pierre d'un nouveau couvent en bordure de la rue Saint-Jacques. La reine aime s'y retirer, notamment pour abriter sa correspondance secrète avec sa famille espagnole. Après perquisition infructueuse au couvent et aveux arrachés par Richelieu, Louis XIII en interdit l'accès à son épouse.
Malgré la naissance du futur Louis XIV après 21 ans d'un mariage stérile, Louis XIII refuse d'assouplir son interdiction. Ce n'est qu'à sa mort en 1643 qu'Anne d'Autriche peut enfin exprimer par des bâtiments fastueux sa reconnaissance à "la Vierge mère et à Jésus naissant" pour sa maternité jugée miraculeuse. L'église abbatiale, commencée par Mansart et poursuivie par Lemercier et Le Muet, est, par son architecture, son décor peint et sculpté et son exceptionnel maître-autel surmonté d'un baldaquin, un brillant compromis entre l'influence romaine et le génie des architectes français. La chapelle du Saint-Sacrement, le choeur des religieuses et la salle capitulaire complètent la visite de l'église.
Les galeries bordant le cloître abritent le musée du service de santé des armées. La visite d'une apothicairerie reconstituée avec ses majoliques italiennes et ustensiles médicaux, est un prélude à votre parcours dans les autres salles du musée.
Visite en français
(entrées : 5€ en plus)
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